Je vous présente ce bel engin après sa présentation à Milan en novembre 2019.
A propos du mode de fabrication et du look
Il s’agit du second modèle provenant de la plateforme. Le style est moins ostentatoire.
Il est orienté streetfighter du genre KTM en matière de phare. La Voge 500 DS se différencie par des barres DRL lumineuses en mode encadrement.
Le bec est plutôt fin avec une proue d’une ligne principale qui va jusqu’au réservoir. La poupe dispose de feux arrière en LED.
Les matières plastiques offrent un joli contraste avec plusieurs teintes et une peinture rouge de qualité supérieure. Un beau travail est constaté du côté des carters moteur, des crash-bar de série et une belle selle surpiquée.
Il faut aussi inclure une instrumentation LED couleurs, une finition impeccable et un bel aspect général. Le hic réside au niveau de la fabrication car le système de réglage de bulle n’est pas convaincant.
L’ergonomie et le confort du Voge 500 DS
Le guidon proposé est plus large, plus haut et suffisamment centré pour un buste bien droit. Les commandes sont bien positionnées.
L’assise sur la selle met en avant une bonne largeur avec plus d’affinement à l’entrejambe. Les évolutions sont permises avec un retour de selle autonome pour le passager.
Côté texture, elle est moelleuse à souhait au niveau de l’amortisseur et dispose d’un confort excellent pour une selle de 815 mm.
Le cas de moteur et de la transmission
Le bicylindre parallèle de 471 cm3 est similaire au bloc Honda. Cela se ressent du côté de l’alésage des cylindres ainsi qu’auprès de la course des pistons.
La réactivité du moteur est accentuée en bas du compte-tours. Toutefois, l’allonge est constatée en retrait.
Le moteur développe 46,5 ch pour 34,5 KW. Pour la sonorité, elle est de 4,3 l/100.
La consommation demeure correcte. Toutefois, quelques vibrations sont ressenties.
Elles ne sont pas dommageables pour le conducteur. Néanmoins, cela se ressent en matière de rétrovision.
L’essai du Voge 500 DS sur route
Elle est idéale pour circuler en ville, ainsi que pour les virées du week-end. Comme elle tient bien la route, les suspensions de haute qualité permettent l’absorption des aspérités en tous genres.
S’il s’agit d’un rythme coulé, les enchaînements sont évolutifs. En mode montée, les enchaînements gagnent en rapidité et procurent un engin vif, très mobile grâce à un poids léger, à l’instar d’une Honda CB500X.
Les freinages sont appuyés. La fourche propose une remontée facilement gérable pour un guidage parfait. Il s’agit d’un trail rigoureux au niveau de l’angle et amusant en sortie de courbe.
Crédit Photo : motoservices.com & voge.be